« Chafik Jarraya est mon ami et ce n'est pas aujourd'hui que je vais le renier ! », a affirmé, ce lundi 29 mai 2017, Borhen Bsaies, chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes. Il a ajouté, dans une intervention sur Shems Fm, que la boule de neige et « l'hystérie », suscitées par l'arrestation du lobbyiste et homme d'affaires, entrent dans une campagne « qui n'a rien à avoir avec la lutte contre la corruption mais qui a pour unique but de porter atteinte à Nidaa Tounes ».
« Cette campagne a rassemblé de nombreux vautours qui y cherchent tous un moyen d'en tirer profit, et puis on sait tous que l'instinct vindicatif est omniprésent chez l'homme et qu'on aime tant l'agora romaine où une victime est jetée en pâture au public assoiffé de sang. Nous soutenons officiellement la campagne anti-corruption mais nous avons un problème avec tout le chahut que cela provoque, comme les réactions populistes de certains députés qui appellent à lever leur immunité alors que l'immunité n'a jamais été levée sur demande des députés » a précisé Borhen Bsaies.
Il a confié, par ailleurs, qu'il savait depuis des mois que Chafik Jarraya était observé et craignait des poursuites, que celui-ci « avait été prévenu par des amis » et qu'il est trop tôt encore pour le déclarer coupable de quoique ce soit, tant que la justice n'a rendu aucun verdict.