Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la Société civile s'est exprimé ce vendredi 9 juin 2017 dans La Matinale de Shems FM au sujet de la suspension de l'activité de Hizb Ettahrir et la guerre contre la corruption. Il a également exprimé son étonnement vis-à-vis des récentes déclarations du porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, qui a appelé à la tenue d'élections anticipées. Le ministre a tout d'abord félicité la position diplomatique de la Tunisie vis-à-vis de la crise des pays du Golfe et a encouragé les Etats arabes à instaurer le dialogue. Au sujet de la suspension d'un mois des activités de Hizb Ettahrir, Mehdi Ben Gharbia a déclaré que le gouvernement « n'a aucun problème avec aucun parti, du moins avec ceux qui respectent les principes de l'Etat, or, ce n'est pas le cas de Hizb Ettahrir ! ». « Nous avons donné un mois au parti pour régulariser sa situation. Si ces dirigeants ne s'y plient pas, nous passerons à la troisième étape »a-t-il menacé. Le ministre a ajouté que la corruption n'est pas facile à anéantir car elle est complexe et en « relation directe avec l'économie parallèle et la contrebande ».
M. Ben Gharbia a également exprimé son effarement devant les contestations de Hamma Hammami au sujet de la guerre contre la corruption, « qu'il soutient pourtant depuis 7 ans ». A ce propos, il a annoncé : « Je ne prends plus les propos de Hamma Hammami en considération ! ».