Le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a annoncé ce jeudi 24 août 2017 que les sociétés de production pétrolière implantées dans le gouvernorat de Kébili ont décidé « de fermer leurs portes, de stopper les vannes de pompage de pétrole et de démobiliser tous leurs travailleurs ». Dans un entretien accordé au journal Le Maghreb, le ministre a expliqué que cette décision est intervenue suite « aux sit-in intempestifs des travailleurs et des fermetures répétitives des vannes de pompage de pétrole ». Il a également fait part de son inquiétude quant à la propagation de ce phénomène dans les autres sociétés de production pétrolière situées à Tataouine.
Mohamed Trabelsi a, par ailleurs, souligné que malgré le fait que l'Etat ait répondu à plus de 214 demandes émanant des protestataires, ceux-ci ajoutent sans cesse de nouvelles conditions telles que la demande exprimée par les protestataires de négocier directement avec les dirigeants étrangers des sociétés en question. Une condition que le gouvernement refuse de satisfaire car les négociations des sit-inneurs doit se faire avec le gouvernement. « La bonne foi et le désir commun d'arriver à une solution sont deux conditions essentielles pour atteindre un consensus » a ajouté Mohamed Trabelsi. Les contestataires ont également indiqué que tant que cette condition ne sera pas satisfaite, ils ne signeront aucun accord avec le gouvernement.