Dans un post publié sur sa page Facebook ce soir du jeudi 24 août 2017, Imed Daïmi a insisté sur la nécessité de garder Hédi Mejdoub à la tête du département de l'Intérieur. Pour le député Irada, si l'on touche à Hédi Mejdoub, c'est que l'on n'est pas patriote. Il explique, en effet, qu'un changement à la tête du ministère de l'Intérieur cache une volonté de faire main basse sur l'institution sécuritaire de la part de parties ayant agendas bien précis. « Toucher au ministère de l'Intérieur, c'est risquer la stabilité du pays Dans ce même post, et profitant de l'impunité que lui offre son immunité parlementaire, Imed Daïmi a indiqué que ce sont les mafias de la corruption, et à leur tête Kamel Letaief, qui veulent imposer des noms dans ce remaniement et notamment au niveau du ministère de l'Intérieur et du Commerce. « Le ministère de l'Intérieur sera la meilleure preuve des intentions de Youssef Chahed et du degré d'influence des lobbies ». Daïmi écrit que les complots, les transactions et les vétos vont bon train, ces derniers jours, entre les composantes du pouvoir et les lobbies qui agissent dans l'ombre. Le but étant, selon lui, d'arracher une place au sein du nouveau gouvernement, de nommer un pion ou de se débarrasser d'un ennemi. Il ajoute que les considérations de compétences, d'intégrité, d'efficacité et de l'intérêt national sont les dernières préoccupations des parties qui essayent d'influer sur ce remaniement. Précédemment et dans un autre post, Imed Daïmi a été interpellé sur la grave crise interne qui frappe son parti avec un grand nombre de démissionnaires. Il a botté en touche en indiquant qu'il s'agit de problèmes internes au parti, tournant ainsi le dos à tout principe de démocratie. On reproche principalement à Irada l'absence de tout principe démocratique et de prise de décision collégiale. En ligne de mire, la présence de dirigeants éjectés par le dernier congrès, dont Imed Daïmi lui-même et Adnène Mansar ou encore Tarek Kahlaoui.