L'ancien ministre des Domaines de l'Etat sous la Troïka, Salim Ben Hamidane est monté au créneau, ce samedi 7 octobre 2017, pour défendre l'ex ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdelssalem. Dans un statut Facebook M. Ben Hamidane écrit : « En 2012, nous nous étions rendus en visite officielle à Gaza avec le Docteur Abdessalem qui, devant des centaines de caméras du monde entier, avait annoncé l'avènement prochain de la libération des territoires occupés de Palestine. Je lui avais alors murmuré à l'oreille qu'il aura à payer cette position révolutionnaire au profit de la résistance ! ». Il ajoute : « Il a payé le prix et nous continuons à le payer avec ces rumeurs au profit de la contre révolution ». Salim Ben Hamidane insinue ainsi que toute cette affaire a été montée pour nuire à Rafik Abdessalem, fustigeant au passage les « médias de la honte ». M. Ben Hamidane a aussi félicité l'ancien ministre de s'être fait innocenté par le ministère public. Une information qui ne trouve, pourtant, confirmation nulle part !
Le ministère public a demandé hier vendredi 6 octobre 2017 au juge d'instruction du bureau 26 au pôle judiciaire économique et financier, d'inculper l'ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem Bouchleka dans l'affaire du don chinois. Deux chefs d'accusations pèsent actuellement sur lui. Le premier, selon les dispositions de l'article 96 du code pénal, l'ancien ministre aurait usé de sa qualité pour se procurer à lui-même ou autrui un avantage injustifié portant préjudice à l'administration. Le deuxième se base sur l'article 58 du code de la comptabilité publique qui traite de l'utilisation illicite des fonds publics.