Le chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes, Borhène Bsaïes, a affirmé, aujourd'hui, mercredi 8 novembre 2017, que son parti n'exerce aucune pression sur le chef du gouvernement, soulignant que ce genre de propos joue en sa défaveur et sous-estime ses compétences et sa marge de manœuvre. « Nous n'avons exercé aucune pression pour provoquer la démission de Iyed Dahmani. C'est une guerre interne au sein d'Al Joumhouri qui ne nous concerne pas. Toutefois, il nous est impossible de nous assoir autour de la même table avec ce parti, qui ne cessait de nous dénigrer », a-t-il déclaré lors de son passage à Midi Show sur Mosaïque Fm. Dans le même contexte, il a ajouté que Nidaa Tounes n'a pas cherché à imposer au chef du gouvernement le nom du ministre de la Santé, « Tout ce que nous avons fait, c'est de proposer un nom. C'est tout à fait légitime. Cela dit, il est libre de prendre en considération ou pas notre proposition ».
Par ailleurs, M. Bsaïes a indiqué qu'il n'est pas le porte-parole de Hafedh Caïd Essebsi, affirmant que ce dernier a parfaitement réussi bien avant son arrivée à Nidaa, « Le Congrès de Sousse en est la parfaite preuve. Hafedh Caïd Essebsi n'a pas eu besoin de moi et a pu faire ses preuves face aux grandes figures du parti. D'ailleurs, actuellement, la majorité d'entre eux est à la retraite, ou en train de propager les rumeurs dans les cafés. Je parlerai encore moins de celui qui crie dans les radios pour dénoncer le régime des partis, on devrait devenir une république communiste ? », s'est-il interrogé d'une manière ironique, en faisant allusion à Mohsen Marzouk.