La députée Al Horra et membre du nouveau Front parlementaire à l'ARP, Leïla Chettaoui, s'est exprimée ce vendredi 10 novembre 2017 sur les adhésions des 43 députés à ce front et les ambitions qui l'animent. « Il faut parler avec audace de la situation actuelle et aller vers le changement et la relance du pays. Aujourd'hui le front parlementaire compte 43 députés et d'autres adhésions sont à venir. Ce front n'a rien à voir avec les partis c'est un front qui est dans le sens de l'Etat, pour renforcer l'Etat » a déclaré la députée. Elle a également jugé qu'en Tunisie, il y a un vide au centre et que les élections de 2014 ont prouvé que les Tunisiens ne veulent ni d'une extrême droite ni d'une extrême gauche.
A propos de la situation actuelle, Leiïa Chettaoui a indiqué qu'il y a une situation de blocage politique dû aux partis Ennahdha et Nidaa. Elle a évoqué « la transversalité du nouveau front parlementaire » et la nuisance des partis politiques « qui veulent commander le pays et l'ont ruiné ». « Ce nouveau front fera des propositions notamment pour ce qui concerne la Loi de finances 2018 » selon Leïla Chettaoui.