Le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani est revenu, ce soir du mercredi 6 décembre 2017, sur le classement de la Tunisie dans la liste noire des paradis fiscaux, lors de son passage chez Myriam Belkadhi sur le plateau de 24/7. Iyed Dahmani a indiqué que le gouvernement a été surpris par cette annonce, tout simplement, parce que la Tunisie n'est pas un paradis fiscal et qu'il s'agit d'une liste « technique ». « Il n'y a pas encore eu de dialogue politique et diplomatique autour de cette décision de la part de l'Union européenne. Cela changera toutes les données. Par ailleurs, je tiens à assurer que la Tunisie défendra son économie et sa souveraineté. Ils veulent qu'on supprime les avantages accordés aux entreprises exportatrices, or l'export est le nerf vital de notre économie nationale. On ne cèdera pas aux pressions comme l'ont fait certains pays », souligne-t-il. D'autre part, le porte-parole du gouvernement a affirmé que cette liste a créé une vive polémique en Tunisie, ce qui n'était pas le cas dans les autres pays. Il a estimé que cette liste est contestable dans la mesure où certains pays considérés comme étant des paradis fiscaux n'y figurent pas. « En tout cas, la Tunisie n'est pas un paradis fiscal ! Les entreprises qui s'y installent exercent une activité réelle, contribuent à la création de postes d'emploi et créent une dynamique économique dans le pays ».