L'ancien chef du gouvernement et président du parti Al Badil Ettounsi, Mehdi Jomâa, est revenu, dans une interview donnée hier, mardi 19 décembre 2017, au journal français LesEchos.fr, sur le listage de la Tunisie en tant que paradis fiscal. Il a affirmé, à ce propos, que la Tunisie n'est pas un paradis fiscal, ajoutant que le pays œuvre, avec les Européens, à converger vers plus de transparence. « J'attendais de l'Union européenne plus de souplesse et de compréhension… J'aurais préféré voir la Tunisie considérée comme un paradis pour l'investissement » a souligné Mehdi Jomâa, relevant l'aberration d'une telle décision concernant un pays où les contrôles fiscaux sont même plus nombreux qu'en Europe.