La porte-parole de la République, Saïda Garrache a indiqué lors de son passage à la matinale de Hamza Belloumi, ce matin du lundi 25 décembre 2017, que les autorités émiraties avait des informations faisant état d'un plan terroriste qui devrait être exécuté par une femme détenant un passeport tunisien. « Vous savez que les investigations dans ce genre d'affaires prennent du temps, d'où leur décision d'interdiction de voyage pour les femmes tunisiennes, en guise de mesure sécuritaire. Cependant nous ne pouvons accepter un tel traitement envers les femmes tunisiennes », a-t-elle affirmé.
Par ailleurs, elle a indiqué que le maintien de la décision d'interdiction malgré l'annonce de sa levée était dû au sérieux des menaces. « Les émiratis assuraient que les menaces étaient sérieuses. Cependant, Nous ne pouvions pas admettre ce comportement, d'où la décision du président de la République pour suspendre les vols des Emirates. Cette décision a été, bien évidemment, prise en collaboration avec le chef du gouvernement et le ministère du Transport, mais c'est la décision du président de la République puisqu'il est le premier responsable de la diplomatie tunisienne et de la politique étrangère. Certes, nous ne pouvons pas blâmer un Etat qui prend ses précautions contre une menace terroriste, mais il est de notre droit de préserver la dignité de nos citoyens et de réagir pour protéger nos intérêts », souligne Mme Garrache.
La porte-parole de la présidence de la République a ajouté qu'il n'y a aucune crise diplomatique entre la Tunisie et les Emirats arabes unis, considérant qu'il s'agit uniquement d'une situation où chacun défend ses droits légitimes.