Le ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l'Homme, Mehdi Ben Gharbia a souligné, ce mardi 15 mai 2018, lors de son passage à Midi Show sur Mosaïque FM que la solution à la situation économique du pays réside dans la mise en place des réformes majeures qui sont devenues de plus en plus indispensables à présent. « Les finances publiques posent problème aujourd'hui. En effet, nos revenus ont baissé et nos dépenses ont augmenté, l'inflation aussi. Le pouvoir d'achat a décru, le dinar a glissé et le taux d'endettement s'est élevé. La Loi de finances a également aggravé la crise en augmentant les impôts, d'où la nécessité d'instaurer de grandes réformes. La masse salariale en Tunisie est aussi parmi les plus élevées au monde et c'est dans ce sens qu'on a entamé les négociations sociales avec l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) », précise Mehdi Ben Gharbia.
Il a été également question des caisses sociales qui représentent « un danger » pour les pensions de retraite ainsi que pour le dispositif de la santé. Selon Mehdi Ben Gharbia, des concertations ont commencé et la convention est finalisée depuis le mois de décembre 2017, mais n'a toujours pas été signée. « Les entreprises publiques devraient être restructurées et une partie de ces entreprises devraient être cédée. Cela contribuera à augmenter les revenus de l'Etat, à baisser le taux d'endettement ainsi qu'à promouvoir l'investissement dans les régions intérieures et défavorisées », martèle le ministre.