Dans un communiqué rendu public tard dans la soirée du lundi 25 juin 2018, le syndicat général des fonctionnaires des unités d'intervention (SFDGUI) s'insurge contre une campagne de stigmatisation visant à nuire à l'image des policiers. Le syndicat dénonce des limogeages et des admissions à la retraite anticipée à la pelle, des poursuites judiciaires contre les policiers, le limogeage spectaculaire de Lotfi Brahem et les accusations visant l'institution sécuritaire de fomenter un coup d'Etat.
Le SFDGUI tient le chef du gouvernement pour responsable du dommage moral subi par l'institution sécuritaire, et l'incite à ne pas se servir du corps des forces de l'ordre à des fins politiciennes.
Le syndicat en appelle au président de la République pour rétablir la situation, et apporter des précisions et des clarifications sur les accusations mensongères de coup d'Etat ayant visé l'ancien homme fort du ministère Lotfi Brahem. Le SFDGUI demande aux autorités de faire preuve de prudence dans les nominations des hauts responsables sécuritaire (en référence au dernier mouvement d'envergure opéré par Gahzi Jeribi), et met en garde contre le recours à des nominations pour des fins politiques.
Le SFDGUI a par ailleurs ordonné à ses adhérents à ne pas se conformer aux convocations de l'IVD. L'instance ayant, selon le syndicat, terminé son mandat au 31 mai 2018.