La présidente du PDL, Abir Moussi a affirmé, ce matin du lundi 5 novembre 2018, lors de son passage à Jawhara FM que l'Instance Vérité et Dignité s'est positionnée en tant que justice parallèle, et agit dans l'illégalité totale depuis octobre 2016. Abir Moussi a indiqué qu'elle a manifesté samedi dernier devant le siège de l'IVD pour protester contre « le cinéma » de cette instance, « Cette instance n'a rien à voir avec la réconciliation nationale. Elle est là pour des règlements de comptes personnels, d'autant plus que cette loi de justice transitionnelle ne prévoit aucune réconciliation. Par ce mécanisme, on ne fait que diaboliser des figures nationales et l'Etat de l'indépendance pour dédommager des personnes en particulier. Il faut dire qu'en Tunisie, nous n'avons même pas besoin de justice transitionnelle. Il n'y a eu ni de crimes contre l'humanité, ni de crimes racistes, ni de génocide ».
La présidente du PDL a, également, considéré que « les frères musulmans » et quelques droit-de-l'hommistes bénéficient de ce mécanisme, estimant que nous n'avions pas besoin de subir une loi contraire aux principes élémentaires de la justice équitable et qui demeure en contradiction avec toutes les conventions internationales. D'ailleurs, Abir Moussi a affirmé qu'elle poursuivra en justice tous ceux qui ont mis en place cette loi.