Des travaux de la première tranche du Réseau ferroviaire rapide (RFR), dans le grand Tunis, dont le coût total est estimé à 3600 millions de dinars, vont démarrer dans les prochains jours, a annoncé, mardi, M. Abderrahim Zouari, ministre du Transport. La tenue de ce séminaire, auquel ont pris part des représentants de l'Union internationale des chemins de fer (UIC) et des professionnels tunisiens et étrangers dans le domaine de la maintenance des voies ferrées, s'inscrit dans le cadre des travaux périodiques de l'Union africaine des chemins de fer (UAC), présidée actuellement par la Tunisie. Le ministre a affirmé que la Tunisie s'emploie, à l'heure actuelle, à finaliser l'étude relative à la mise en place d'une liaison ferroviaire trans-maghrébine, qui répond aux standards en vigueur. Ouvrant les travaux du séminaire international sur « la maintenance de la voie », le 6 – 7 octobre 2009, organisé par la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), le ministre a appelé l'ensemble des pays africains à identifier dans les meilleurs délais, les moyens devant faciliter l'adhésion du continent africain à la chaîne logistique internationale, afin de réaliser les objectifs de développement durable escomptés. Il a souligné l'intérêt qu'il y aurait, à améliorer la qualité des services des réseaux africains des voies ferrées, et à développer leurs systèmes de maintenance, en vue de permettre à ce mode de transport de jouer pleinement son rôle, notamment, en matière d'impulsion des échanges commerciaux africains. Le ministre a indiqué que la Tunisie, a pour objectif de diversifier son tissu industriel, constituant un site porteur au renforcement de la coopération Nord-Sud, dans le cadre d'un partenariat solidaire avec les pays africains. Il est à noter que le premier séminaire des ministres africains du transport, tenu récemment en Algérie, a mis en place une stratégie cohérente à l'horizon 2012, visant essentiellement le développement de l'infrastructure de base, l'interconnexion des réseaux de transport, et la promotion des ressources humaines spécialisées en la matière. Le but étant de mettre en place un système de transport intégré, sûr et efficace, devant permettre de réaliser les objectifs de développement économique et social dans le continent africain, a-t-il ajouté.