INFOTUNISIE – Avec la proclamation, sur initiative du Président Ben Ali, de l'année 2009, année de lutte contre le tabac, la Tunisie ne cesse d'exprimer sa ferme volonté de renforcer les efforts déployés par la communauté internationale afin de faire face à ce fléau. Dans ce cadre un projet de loi portant ratification de la convention-cadre de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte anti-tabac a été adopté mardi par la Chambre des Députés. Adoptée le 21 mai 2003, cette convention porte sur l'instauration d'une série de mesures législatives, exécutives et administratives de nature à diminuer la consommation du tabac, inciter au sevrage tabagique, faire face au commerce illégal du tabac. Sur un autre plan, la convention-cadre de l'OMS vise de promouvoir la coopération internationale quant à la préservation des générations actuelles et futures des effets négatifs d'ordre sanitaire, économique et environnemental du tabagisme. En effet, la Tunisie faisait partie de la commission chargée de l'élaboration de cette convention et l'a signé en août 2003. Depuis lors, les efforts se sont concentrés autour de la mise en place d'un plan d'action visant à faire baisser, à hauteur de 2 points, le taux des fumeurs, l'ancrage d'un comportement anti-tabac grâce à la sensibilisation et l'information sur les médias… Force est de savoir, dans ce sens, qu'un nouveau projet de loi portant sur l'interdiction de toute forme de publicité du tabac, de vente de cigarette en vrac ou aux enfants est en phase d'élaboration par le ministère de la santé. De surcroit, le renforcement de la sensibilisation aux méfaits de ce phénomène en milieu scolaire sera la motivation derrière la conception d'un plan d'action en collaboration avec le ministère de l'éducation. Par ailleurs, M. Mondher Zenaidi, ministre de la santé publique a souligné que l'initiative du Président Ben Ali relative à la proclamation de l'année 2010, année de lutte contre le cancer, constitue l'opportunité adéquate de diffuser la culture de prévention de la maladie et de lutte contre les facteurs à risque. Ainsi, l'infrastructure de santé sera confortée par l'aménagement d'un service de cancérologie à l'Ariana outre la création de centres régionaux spécialisés dans les gouvernorats de Gafsa, Gabès et Jendouba.