INFOTUNISIE – La sensibilisation des opérateurs du secteur de construction des bâtiments civils quant à la nécessité de développer leurs méthodes de travail et de les adapter aux normes et critères exigés dans ce domaine, est la principale motivation de l'organisation, jeudi 25 mars 2010 à Tunis, d'une journée d'étude dédiée à la question «Comment maîtriser et organiser la réalisation des projets de bâtiments civils conformément au décret n° 2009-2617». Organisée par le ministère de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire, la journée a mis sous la loupe ce décret, daté du 14 septembre 2009, qui réglemente la construction des bâtiments civils à caractère national, départemental, régional et local, avec pour objectif de mettre un terme à certaines difficultés rencontrées lors de la construction des bâtiments civils tels que les hôpitaux, lycées, salles de sports. Parmi les ambitions de ce nouveau décret, l'élargissement des prérogatives du maître d'ouvrage délégué, ainsi que celles de la partie chargée de la réalisation du projet (ministère de l'Equipement), en réponse à la demande du maître d'ouvrage et afin d'étaler le concept des créateurs des projets aux fournisseurs de services associés à l'élaboration des études et au suivi des travaux de construction des bâtiments civils. En effet, ces mesures sont de nature à adapter le secteur du bâtiment aux évolutions techniques et technologiques, a souligné le Secrétaire d'Etat chargé de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire, M. Mohamed Néjib Berriche, qui a fait savoir que ce nouveau décret ne manquera pas d'organiser la réalisation des projets de construction de bâtiments civils et des travaux publics. Evoquant la question de la qualité, le Secrétaire d'Etat a souligné l'importance de mettre en place un système de gestion concernant les diverses étapes de réalisation des projets afin de relever le défi de la qualité. L'objectif de cette démarche, a-t-il précisé, étant de bien définir les attributions des parties intervenantes, et d'assurer une meilleure coordination entre elles sans oublier la garantie de la pérennité et la solidité des constructions dont la réalisation coute à l'Etat des investissements colossaux.