L'Observatoire national des élections municipales 2010 a tenu, vendredi, à Tunis, une réunion avec les membres de l'équipe d'observateurs étrangers arrivés jusqu'à présent en Tunisie en provenance de pays frères et amis dont l'Algérie, l'Egypte, le Liban, les Emirats Arabes Unis, la Mauritanie, le Sénégal, l'Italie et la Suisse. Présidant la réunion, M. Abdelwaheb El Béhi, président de l'observatoire, a présenté aux observateurs étrangers un aperçu de la mission de cette structure qui contrôle les diverses phases des municipales 2010 de manière indépendante, neutre et objective, à travers des personnes qui ne représentent aucune partie de la compétition électorale. L'observatoire, a ajouté M. El Béhi, veille sur le respect et l'application des lois en vigueur, en l'occurrence les dispositions du code électoral. Il a également fait une présentation des six partis en lice et des listes indépendantes, soulignant que les nouveaux amendements introduits sur le Code électoral permettent désormais aux partis de l'opposition d'occuper pas moins de 25 pc des sièges dans les conseils municipaux. Les observateurs étrangers, qui sont pour la plupart de hauts cadres actifs dans le domaine judiciaire, ont fait part de leur admiration pour les progrès réalisés par le pays dans les divers domaines, affirmant être prêts à suivre les différentes étapes de l'opération électorale sur tout le territoire du pays (vote, dépouillement, centralisation et proclamation des résultats). Par ailleurs, et en application du calendrier de réunions interrégionales fixé pour ces municipales, l'Observatoire a également organisé une rencontre qui a réuni les têtes des listes candidates dans les gouvernorats de Tunis, l'Ariana, la Manouba, Ben Arous, Bizerte, Zaghouan et Nabeul ainsi que plusieurs membres de l'Observatoire. Il s'agit des listes du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), de l'Union démocratique unioniste (UDU), du Parti de l'unité populaire (PUP), du Mouvement des démocrates socialistes (MDS), du Parti social libéral (PSL) et du Parti des Verts pour le Progrès (PVP). Les interventions ont essentiellement porté sur le développement des prérogatives de l'Observatoire, l'examen de sa structuration et l'importance de la neutralité, de l'indépendance et de l'intégrité de l'administration, outre des observations sur l'évaluation des différentes phases du processus électoral.