INFOTUNISIE-La Chambre de Commerce et d'Industrie de Sfax (CCIS) organise une participation tunisienne au Forum de la Coopération Sud-sud qui aura lieu du 19 au 24 septembre 2010 à VITIB (Village des Technologies de l'Information et de la Biotechnologie) à Grand Bassam (ville située à une quarantaine de km de la capitale économique Abidjan) en Côte d'Ivoire. L'objectif de cette mission est de renforcer davantage les relations tuniso-africaines et de promouvoir l'investissement étranger direct et le commerce extérieur en Afrique sub-saharienne à travers l'exploration de nouvelles opportunités d'affaires, de coopération et de partenariat multisectoriel. En fait, les enjeux du Salon et les spécificités de la coopération Sud-Sud, résident dans la la croissance rapide des échanges entre les pays émergents et principalement de l'Afrique. C'est pourquoi, une conférence réunissant des financiers internationaux, des pays africains et des représentants d'institutions financières internationales se tiendra en marge de cette manifestation africaine d'envergure. Regroupant 27 pays sub-sahariens (Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale et Angola) et les 5 pays de l'Afrique du Nord (Tunisie, Libye, Maroc, Algérie et Egypte) selon les organisateurs, le Forum de la Coopération Sud-sud comporte des rencontres d'affaires entre les opérateurs économiques et les Chefs d'entreprises opérant dans divers secteurs d'activités. On y rencontrera notamment la Chine de plus en présente en Afrique, tout comme l'Inde, le Brésil et l'Egypte l'indépendance économique. L'Inde, le Brésil, l'Egypte, et l'Afrique du Sud pour ne citer que ces pays, qui ont réalisé en si peu de temps des records dans leurs échanges commerciaux avec les pays Africains. C'est pourquoi, en marge du Salon, il est prévu une conférence tripartite entre les institutions financières internationales, les représentants des Etats Africains, et les institutions financières privées des pays émergents, pour essayer de trouver des alternatives à la garantie d'Etat et également des solutions garantissant le non retour des dettes insoutenables après l'annulation des dettes des PPTE (pays pauvres très endettés). Ceux de la Chine avec l'Afrique, par exemple, sont passés de près de 760 millions de dollars, en 1978, à 10 milliards de dollars, en 2000, pour atteindre 28,5 milliards, en 2004 et il est prévu qu'ils atteignent le seuil des 100 milliards de dollars à la fin de 2010.