Le taux de croissance a été de 5,1 % en 2008 aux prix constants (6,3% hors secteur agricole et hydrocarbures) et sera de l'ordre de 5 % en 2009, c'est ce qui ressort du document du budget économique pour le prochain exercice. Les prévisions budgétaires de l'année dernière avaient tablées sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 6,1 %. Bilan prévu pour l'année 2008 -Création de 79,8 mille postes d'emploi, couvrant 90 % des demandes additionnelles -Développement du volume de l'investissement à 12 790 millions de dinars-MD- (+ 17,3 %), pour accroitre son taux à 25,1 % du PIB et relèvement de la part de l'investissement privé à 61,5 % outre la réalisation d'un volume d'investissements extérieurs de 2 835 MD contre 1 500 MD prévus dans le 11ème plan. -Amélioration du taux de l'épargne nationale à 24,4 % du revenu national disponible. -Evolution de la consommation de 5 % aux prix constants -Progression des exportations de biens de 24 % contre 22,3 % pour les importations. Le déficit commercial va atteindre 11,5 % du PIB et le taux de couverture 80,5 % -Limitation du déficit commercial de la balance des paiements, à 3 % du PIB. -Stabilisation du service de la dette à 7,9 % des recettes courantes et taux d'endettement de l'ordre de 39,2 % du PIB. -Maintien du déficit budgétaire dans la limite de 3 %. -Amélioration de l'indice de développement humain à 0,783 %. Le modèle de développement pour l'année 2009 -Réalisation d'un taux de croissance de 5 %, de manière a contribuer à l'amélioration du revenu par habitant pour dépasser les 5266 dinars et ce sur la base de prévisions tablant sur la réalisation d'une croissance du secteur agricole de 2,5 %, la progression de la valeur ajoutée du secteur des industries manufacturières de 2,3 % et des industries non manufacturières de 7,9 % en relation avec la croissance continue du secteur des hydrocarbures de 12 % et le relèvement de la part des secteurs à haut contenu de savoir à 24,3 %. -Limitation de l'augmentation de la consommation à 5 % et impulsion de l'épargne pour atteindre 24,4 % du revenu national disponible. -Evolution de l'investissement global de près de 11,7 % aux prix courants pour atteindre un volume d'investissement de 14 280,8 MD (25,9 pc du PIB). La part de l'investissement privé sera de l'ordre de 59 %des investissements globaux. Quelque 2 400 MD d'investissements extérieurs devraient être mobilisés contre 1700 MD, prévus dans le plan. -Poursuite de la maîtrise des équilibres extérieurs à travers le maintien du déficit courant dans la limite de 3 pc. Le financement de ce déficit et la couverture du reste des besoins de financement se feront par la mobilisation de 4 687 MD de ressources extérieures : 2400 MD d'investissements directs étrangers, 1350 MD de crédits publics, 742 MD de crédits commerciaux et financiers et 195 MD de dons. -Compte tenu de la structure du financement extérieur, une amélioration des indicateurs de la dette est prévue, ce qui situera le taux d'endettement à 37,1 % du revenu national disponible. -Préservation des équilibres financiers internes à travers la limitation du déficit commercial à 3 % du PIB et le taux de la dette publique à 44,9 % du PIB.