Dans le cadre de la mise en œuvre de la restructuration des fédérations sportives nationales afin qu'elles soient conformes aux réglements internationaux et à la charte olympique, M.Samir Laabidi, ministre de la jeunesse, des sports et de l'éducation physique a présidé, lundi matin à la maison des fédérations, une séance de travail avec l'ensemble des membres des fédérations des sports olympiques en présence de M. Béchir Louzir, secrétaire d'Etat aux sports, des représentants du comité national olympique tunisien (CNOT) et de toutes les parties concernées. Cette réunion a été consacrée à l'étude et à l'examen du projet du statut type régissant les fédérations des sports olympiques et les amendements et modifications apportés dans le but de promouvoir les méthodes de gestion de ces fédérations et de leur permettre de tenir leurs assemblées générales après chaque cycle olympique afin d'assurer une bonne planification et évaluation après chaque tournoi olympique. Le ministre a souligné l'importance de la mise en œuvre de cette orientation basée sur une évaluation objective du programme de travail des fédérations de sports olympiques durant quatre ans prenant en compte les lacunes et les difficultés enregistrés, notamment au niveau des performances des sélections nationales, et les moyens d'assurer les conditions de leur réussite dans les différentes compétitions sportives internationales, en particulier les jeux olympiques. « Cette démarche doit être conforme au soutien constant du président Zine El Abidine Ben Ali au secteur sportif », a-t-il affirmé. Au cours de cette réunion, un aperçu a été donné sur les principaux amendements apportés au statut type des fédérations des sports olympiques, portant notamment sur la modification de la formule du système des élections des bureaux fédéraux qui comprendra dorénavant l'élection de tous les membres. Ce projet comporte également les détails et les conditions de candidature et d'élargissement de la participation aux cadres techniques sportifs, outre les nouvelles mesures disciplinaires, le règlement des litiges, la lutte antidopage et le renforcement de la présence féminine au sein des bureaux fédéraux.