Les travaux du 58ème congrès de la fédération mondiale des associations des étudiants en médecine ont été ouverts mardi soir à Hammamet sous le thème »santé et conflits », avec la participation de plus de 800 personnes venant de 70 pays des différents continents.A cette occasion, Mme Najoua Miladi, secrétaire d'Etat chargée des établissements hospitaliers a souligné l'importance de cette rencontre internationale qui se tient pour la première fois en Tunisie, sous le haut patronage du Président Zine El Abidine Ben Ali. Le soutien du chef de l'Etat à cette manifestation, a-t-elle ajouté, s'inscrit dans le cadre de la ferme volonté de renforcer la formation des jeunes, notamment dans les spécialités médicales, partant de la conviction que la qualité de la formation est un facteur de réussite. Elle a passé en revue les acquis réalisés par la Tunisie durant les deux dernières décennies, notamment en matière de développement humain, mettant l'accent sur l'évolution des indicateurs de la santé. Mme Miladi a rappelé, dans ce contexte, que la Tunisie consacre 5,6% du PIB au secteur de la santé publique, dépassant ainsi le seuil des 5% fixé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les investissements réalisés par la Tunisie, ont permis l'accessibilité aux soins à toutes les catégories de la société, a-t-elle souligné. La secrétaire d'Etat a également réaffirmé la volonté de développer davantage la stratégie sanitaire nationale aussi bien dans le secteur public que privé, insistant sur la nécessité d'être toujours au diapason des progrès technologiques enregistrés dans le domaine médical à travers, notamment, le renforcement de la formation continue, la coopération scientifique ainsi que l'échange des expertises entre les spécialistes tunisiens et leurs homologues de par le monde. Mme Miladi s'est félicitée du niveau élevé de la participation enregistré à ce congrès international qui est de nature à contribuer au renforcement des liens de coopération entre les étudiants et médecins stagiaires des différents pays du monde. Elle a fait remarquer que le programme scientifique de cette rencontre, consacré aux répercussions des conflits sur la santé, traduit la volonté commune de s'impliquer davantage dans la recherche des moyens favorisant l'accès aux services sanitaires des populations vulnérables exposées à la guerre, aux catastrophes naturelles, à la faim, aux épidémies, à la discrimination ou à l'exclusion sociale. De son coté, M. Melhem Alouane, président de la fédération mondiale des associations des étudiants en médecine a affirmé que cette réunion représente une importante occasion pour échanger les expertises et renforcer la coopération entre les participants ainsi que pour mettre en exergue la noblesse de la mission du médecin, particulièrement dans les situations de conflits et de catastrophes naturelles. Au programme de ce congrès, organisé par l'association des médecins internes et des étudiants en médecine jusqu'au 9 mars, des ateliers sur la formation en médecine, la santé publique et l'échange de stagiaires, outre des sessions de formation en matière de gestion des associations et des actions caritatives. Une assemblée générale aura lieu également, pour élire le nouveau bureau de la fédération mondiale des associations des étudiants en médecine.