M. Boubaker El Akhzouri, ministre des affaires religieuses, a souligné la nécessité, comme l'a affirmé le Président Zine El Abidine Ben Ali, de s'attacher aux préceptes de l'école malékite que les tunisiens se sont transmis de génération en génération, depuis l'ancienne Ifriqiya. Dans l'allocution qu'il a prononcé, jeudi après midi, à la clôture de la 36ème conférence maghrébine du Mouled, le ministre a relevé que la Tunisie, ancrée dans son environnement culturel et historique, est déterminée à aller sur la voie de cette école de jurisprudence marquée par la modération et la tolérance aux plans de la foi et de la pratique religieuses ainsi que par l'Ijtihad dans l'interprétation des textes sacrés, en tenant compte des changements et des contingences de la vie sur terre. M. Boubaker El Akhzouri a précisé que cette école émet ses avis sur la base de préceptes religieux bien précis et rejette toute forme de fatwas qui dénaturent la sublime religion islamique ou qui risquent de porter atteinte à la croyance du musulman. Il a appelé, dans ce contexte, à la nécessité de faire face aux courants extrémistes, insistant sur l'importance de s'attacher aux spécificités culturelles, de préserver l'identité nationale et d'enrichir la pensée humaniste. M. Boubaker El Akhzouri a aussi souligné l'impératif, pour les cadres religieux, de se conformer à l'approche judicieuse adoptée par la Tunisie, sous la conduite du Président Zine El Abidine Ben Ali, dans le traitement des questions religieuses, réaffirmant le souci du Chef de l'Etat d'enraciner les nobles valeurs de l'Islam, de promouvoir la religion islamique et d'accorder toute l'attention requise aux cadres religieux, dans le cadre du processus de développement intégral du pays.
