A partir de lundi 16 mai 2011, les taxistes du Grand Tunis sont en grève ouverte en attendant une réponse claire sur leurs revendications. La délivrance jugée abusive de licences dans plusieurs régions, sont les raisons de cette protestation. « Nous n'arrivons plus à payer nos dettes, les banques ne veulent plus prêter aux gens du secteur », a précisé M. Ali Fehri, président de la chambre syndicale des taxis de Tunis, interviewé par « Shems Fm ». D'après la loi de 1998, régissant la profession, le nombre de taxis en circulation est réglementé par un quota d'un pour 600 habitants. « Il devrait y avoir un taxi pour 1 500 habitants puisque les moyens de transport aujourd'hui ont augmentés depuis 1998-1999, nous avons laissé faire (...) Mais nous ne pouvons plus accepter que 4 800 demandes d'autorisations sur 5 000 soient acceptées par les autorités », a-t-il expliqué. Les taxistes ont entamé une grève il y a quelques semaines. Ils ont exigé la révision des conditions de travail de la profession et de la sécurité. Il s'agit également de modifier les tarifs en accord avec l'augmentation des frais du carburant et du prix des véhicules.