Le parisien, Jean-Yves Le Borgne ne peut pas être l'avocat de Ben Ali, a annoncé le représentant du ministère de la Justice. M. Kadhem Zine El Abidine, lors de la sixième réunion de la Cellule de la communication tenue, mardi 07 juin 2011, au siège du Premier ministère. Selon la loi tunisienne, un avocat portant une autre nationalité que tunisienne ne peut pas assurer la défense d'un Tunisien. Bien encore, la convention signée entre la Tunisie et la France en 1979, stipule qu'un avocat français ne peut défendre un Tunisien. La même convention exige que si un avocat français veut vraiment défendre un Tunisien, il doit obtenir au préalble l'autorisation du ministère tunisien de la Justice. En plus de cette autorisation, l'avocat parisien doit être accompagné d'un avocat tunisien. Ce dernier doit être obligatoirement inscrit au barreau de Tunisie : «Nous sommes très étonnés par la réaction de l'avocat français qui a estimé que les procès intentés contre le président déchu sont «une mascarade». Aucun des avocats, ni le Français, ni le Libanais, n'a demandé aux autorités tunisiennes de consulter le dossier de Ben Ali, a indiqué M. kadhem. Pour mémoire, Ben Ali avait été accusé d'avoir caché dans ses bureaux et ses appartements, aux palais de Sidi Dhrif et de Sidi Bou Saïd une fortune d'une valeur estimée à environ 27 millions de dollars en liquide. Des bijoux et même des quantités de drogue ont été également découverts.