Un vent de changement souffle sur la Confédération générale des travailleurs tunisiens (CGTT) après 5 ans de sa création. Elle a tenu les 3 et 4 décembre son premier congrès à l'hôtel le Khéops à Nabeul en présence de 129 travailleurs. Les élections du nouveau bureau se sont déroulées samedi après-midi dans une bonne ambiance en présence de M. Mohamed Chaari, président du congrès. Les bulletins exprimés sont de l'ordre de 125, les bulletins nuls de 7 alors que le nombre d'abstention a atteint 4. M. Habib Guiza a été élu secrétaire général de la CGTT. Il sera épaulé par MM. Ridha Ibrahim (Organisation et restructuration), Noureddine Massoud (Information et communication), Belgacem Aouina (études, formation et intégration professionnelle des jeunes), Faouzi Zoghlami (Services sociaux des adhérents, solidarité syndicale et mobilisation), Aymen Alouini (administration et finances), Othman Aloui ((législation, conflits, négociations collectives, libertés syndicales), Mmes. Sabiha Ben Ammar (femme, égalité et espace public) et. Yosra Smida (relations internationales et solidarité) et MM. Faycal Trabelsi (santé, sécurité professionnelle et environnement du travail) et Naceur Redissi (Documentation, édition et ouvriers émigrés). Mme. Monique Boutrand, secrétaire nationale à la Confédération Française des travailleurs, a salué le bon déroulement de ce premier congrès de la CGTT : « Ce que je peux percevoir qu'il y a beaucoup de débats démocratiques qui visent à créer un nouvel exemple de la démocratie au sein du travail syndicaliste ». L'espagnol Carlos Vallego du CCOO de Catalonia a salué le dévouement de la classe ouvrière tunisienne et son rôle dans la réussite de la Révolution, estimant que la CGTT a pu relever les défis et réussir à merveille son congrès. M.Y Crédits photos : Rached Berrazagua