On a beaucoup parlé d'une éventuelle alliance entre les partis de l'opposition. Un appel pour qu'il y ait une coalition qui regrouperait les forces progressistes de la Tunisie dans un seul et unique parti du centre afin de se faire mieux entendre dans le nouveau paysage politique actuel. Certains partis ont décidé de poursuivre le combat. On nomme à titre d'exemple le PDP, Afek Tounes, le PDM, Dostourna, et bientôt Zeitouna, parti du Premier ministre sortant, Béji Caïd Essebsi. Ce « bloc » démocratique et moderniste s'est dit favorable à toute fusion avec d'autres partis ayant les mêmes visions et principes politiques. Lors d'un meeting, organisé lundi 26 décembre, au Golden Tulip, certaines personnalités politiques des partis cités ont indiqué que la proposition d'une alliance a été lancée par une kyrielle d'associations et d'indépendants. L'objectif : exhorter les grandes figures politiques de l'opposition à unir leur force et travailler en chœur. Indépendamment de la forme, que cela soit en un seul et même parti, d'un front ou d'un mouvement politique actif, le plus important c'est que ces leaders de l'opposition se mettent d'accord et présentent une feuille de route commune afin de présenter un contrepoids à la Troïka (Ennahdha, CPR et Ettakatol). Les pourparlers sont, également, en cours. En effet, le pari est de former des forces politiques ayant suffisamment de poids pour qu'elles puissent concurrencer le premier parti.