Hier soir, au Golden Tulip, l'Association Esprit Citoyen a organisé un meeting autour d'une éventuelle alliance entre les partis de l'Opposition. Ce rendez-vous a été lancé par la Société civile envers des personnalités politiques marquantes des partis opposants qui se portent à faux de la Troïka. Un appel pour qu'il y ait une coalition qui regrouperait les forces progressistes de la Tunisie dans un seul et unique parti du Centre afin de se faire mieux entendre dans le nouveau paysage politique actuel. Certains noms de politiciens assez connus ont été présents. Le PDM a été présent à travers Ahmed Ibrahim, Mahmoud Ben Romdhane et Fadhel Moussa. Afek Tounes a été présent par Yassine Brahim (Secrétaire général), et Mohamed Louzir (Président du parti). Pour présenter le PDP Maya Jribi (Secrétaire Générale) et Ahmed Nejib Chebbi (le Président et fondateur du parti). Quant à Dostourna, il s'est présenté en la personne de Jawher Ben Mbarek. L'ancien parti Ettakatol Bochra Belhaj Hmida a aussi été invité afin de participer à ce meeting. La proposition d'une alliance a été lancée par une kyrielle d'associations et d'indépendants afin d'exhorter les grandes figures politiques de l'Opposition à unir leur force et travailler en chœur. Indépendamment de la forme, que cela soit en un seul et même parti, d'un front ou d'un mouvement politique actif, le plus important c'est que ces leaders d'Opposition se mettent d'accord et présentent une feuille de route commune afin de présenter un contrepoids à la Troïka qui donne l'impression de s'accaparer le monopole décisionnel. Les pourparlers sont en cours. Une maïeutique en gestation pour une alliance contre la coalition tripartite de la majorité gouvernementale. Témoignage du Docteur Mohamed Issaoui, Président de l'Association Esprit Citoyen : « Le temps presse » «Faisant partie de la Société civile, nous avons toujours œuvré pour une alliance entre les grands partis politiques progressistes. Déjà, fin avril, nous avions organisé une réunion avec les chefs de partis du Centre dans la perspective qu'il y ait une coalition. Ils ont refusé cette proposition. On a renouvelé cet appel trois jours avant les élections du 23 octobre. Un meeting qui a réuni des milliers de personnes avec la présence des partis du Centre. En vain. Maintenant nous relançons cette initiative car le temps presse et l'avenir du pays en dépend. On ne veut pas se contenter d'un front mais bien d'un parti unique qui réunirait tous les partis progressistes dans un seul bureau politique avec présentation des programmes politiques, économiques et sociaux. C'est toute la Société civile qui tire la sonnette d'alarme et convie les leaders des partis du Centre à travailler ensemble dans un corps unique."