Le parti Ettahrir refuse les règles du jeu démocratique en Tunisie. Il reste encore non autorisé. Selon M. Ridha Bel Hadj, porte-parole du parti, le refus du ministère de l'Intérieur de leur accorder le visa n'a pas découragé hizb Ettahrir de poursuivre ses activités pour se faire connaitre. Le porte-parole a précisé que son parti qui prône le Califat comme régime politique, auprès de la population tunisienne, est allé encore plus loin en élaborant un projet de Constitution. M. Belhadj considère que le « Califat » est une obligation et non un choix. Il estime que les idées mentionnées dans la Constitution et le régime politique qu'il envisage pour la Tunisie n'existent nulle part ailleurs. En fait, s'il ne prône pas des valeurs républicaines orientées vers la tolérance, le respect de la différence et des principes démocratiques, le parti islamiste extrémiste a peu de chance de voir aboutir sa démarche pour l'acquisition d'un statut légal.