C'est à La Kasbah que la foule s'est créée aujourd'hui, 09 janvier 2012. Journalistes, directeurs de supports médiatiques, artistes…tous unis pour une ultime cause : la liberté de la presse, la liberté d'expression. Les manifestants viennent aujourd'hui pour condamner les agressions contre les journalistes (notamment les dernières agressions commises par les forces de sécurité contre des journalistes du journal le Maghreb et le Temps). Selon Mme Nejiba Hamrouni, présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), les dernières nominations dans les supports médiatiques sont inacceptables (lire notre article): « Si le gouvernement a le droit de nommer, nous avons aussi le droit de refuser ces nominations. Toute désignation devrait être le fruit d'un consensus entre les différents acteurs du secteur. Nous appelons le gouvernement à assumer sa responsabilité devant ce qui va passer. Le recours à une grève générale n'est pas éloigné ». Les politiciens et les chefs des partis politiques n'ont pas manqué les protestations. Un accord sur la liberté d'expression et de presse a uni les présents. Une contre manifestation était sur scène. Les acteurs accusent les journalistes présents d'exagération dans les couvertures médiatiques et d'absence de neutralité dans l'exercice du métier. Des négociations entre M. Ridha Kasdoghli, chargé de l'Information au sein du Premier ministère, et le bureau exécutif du syndicat des journalistes tunisien, ont eu lieu au palais du gouvernement. Malheureusement, rien n'a filtré de ces discussions. Le responsable a promis de transmettre les demandes des manifestants au Chef du gouvernement. M. Mehri