Le technopole d'El Ghazela, a abrité, jeudi 4 juin, une journée d'étude sur « la maîtrise des techniques de construction pour garantir la qualité de l'œuvre et réduire les coûts ».Cette rencontre organisée, à l'initiative du ministère de l'équipement, de l'habitat et de l'aménagement du territoire, a constitué une opportunité pour présenter les différentes approches adoptées dans ce domaine. Les intervenants ont évoqué les lacunes qui peuvent surgir lors de l'exécution des grands projets. Il s'agit notamment des déficiences qui peuvent être enregistrées lors de la construction des fondements des bâtiments, des murs extérieurs, de l'installation des équipements d'isolation extérieure, la plomberie extérieure et intérieure, les fenêtres et les portes. Les participants, entreprises de travaux publics, bureaux d'études, fabricants de substances utiles, ont mis l'accent sur les opportunités de rapprochement entre les professionnels, appelés à adopter les nouvelles techniques et les résultats de la recherche scientifique pour garantir une construction durable au niveau architectural et de tirer profit des ressources d'énergie naturelle existantes. M. Slaheddine Malouche, ministre de l'équipement, de l'habitat et de l'aménagement du territoire, a souligné à cette occasion que les récentes expériences ont démontré la possibilité d'atteindre des paliers supérieurs en ce qui concerne la maîtrise du coût de construction et l'utilisation de produits adéquats et non énergétivore. Le ministre a affirmé que le laboratoire central relevant du ministère, œuvre, en coopération avec les autres centres techniques, les universités et les entreprises de recherche scientifique, à mettre au point de nouvelles méthodes qui peuvent être insérées dans les cahiers de charge, en vue de leurs utilisation de la part des intervenants dans le domaine de l'Ingénierie et de l'architecture. Il a rappelé dans ce cadre la dynamique que connaît le secteur de la construction et de l'urbanisme en Tunisie, d'autant plus qu'un grand nombre de mégaprojets seront réalisés dans le pays. Le volet qualité occupe une place de choix lors de la réalisation des projets, outre le respect des normes tout au long des différentes étapes du projet, souligne encore M. Malouche, avant d'ajouter que le coût des réparations des bâtiments représente 10% du coût de la construction. S'agissant des les appels d'offres, le ministre a appelé tous les intervenants à donner toute l'importance requise au volet qualité, ajoutant que le laboratoire du ministère joue un rôle de premier plan dans la sensibilisation de toutes les parties afin d'éviter ses transgressions.