Il parait que la guerre entre les adhérents du CPR (Congrès pour la République) s'est déclenchée. Selon des sources dignes de foi, le CPR souffre ces jours-ci de certaines divisions entre dissidents et partisans. Dans une interview accordée à Assabah El Ousboui, M. Abderraouf Ayadi, secrétaire général du CPR, nie avoir eu connaissance de ces démissions. Contacté par le même journal, M. Anis Dellagi, membre du bureau politique du CPR à Kélibia a confirmé sa démission. Il s'est senti délaissé et exclu par les dirigeants du parti. Il a essayé, à plusieurs reprises, de renouer contact avec les dirigeants du parti, mais en vain. M. Dellagi a, également, menacé d'une démission collective du bureau : « Lorsque nous avons rejoint le CPR, nous avons eu la promesse de ses dirigeants de ne pas entrer dans n'importe quelle alliance. Mais ce n'est pas le cas. Nous, les dissidents du parti du Président, refusons d'être Ennahdha 2 ». Selon lui le parti a dénoncé ses principes et son programme pour être Ennahdha 2 : « Après de grands efforts, avant et après les élections de la Constituante, nous nous sommes trouvés à travailler pour le compte d'Ennahdha ! Nous refusons cette manipulation ». « Moncef Marzouki a quitté le CPR, en raison de son élection au poste de président de la République. Il ne nous représente pas, à partir d'aujourd'hui ! Les idées véhiculées actuellement par le CPR ne nous représentent plus! Ce sont les idées d'Ennahdha », a-t-il ajouté. Selon la même source, le CPR a trahi tous ceux qui lui ont donné leur voix.