Le président de l'université libre de Bruxelles a choisi de mener, du 27 au 30 janvier 2012, sa première mission officielle en Tunisie. L'objectif est de souligner l'intérêt que porte son établissement au processus de transition démocratique dans le pays : « Il est important d'apporter notre soutien officiel aux institutions universitaires tunisiennes ». L'ULB, dont l'ouverture internationale est grande (plus de 30% d'étudiants étrangers) profitera de cette mission pour souligner auprès de ses interlocuteurs son intérêt à accueillir davantage d'étudiants tunisiens, notamment aux niveaux master et doctorat. 2/3 des Tunisiens sont inscrits déjà à l'ULB pour effectuer des études de 3ème cycle (doctorants ou médecins en spécialisation). L'objectif de la mission ULB est de renouer les liens avec les milieux universitaires tunisiens, d'examiner les nouvelles possibilités de collaboration en matière d'échanges d'étudiants et de doctorants mais aussi de recherche. Il s'agit de renforcer les cotutelles de thèse (pour encourager les doctorats menés parallèlement à l'ULB et dans une université tunisienne) et d'examiner la possibilité de masters conjoints. La délégation de l'ULB présentera ces propositions aux dirigeants de cinq universités tunisiennes : les universités de Carthage, Sfax, Tunis, Tunis El Manar et La Manouba. Il s'agira aussi de lancer de nouvelles collaborations dans le domaine de la formation des journalistes. L'ULB renforcera également le potentiel scientifique et technologique des universités en relation avec le monde économique. En cours de cette visite, une délégation de l'ULB rencontrera M. Moncef Ben Salem, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que des personnalités de la société civile tunisienne. Enfin, un des points forts de cette mission sera l'ouverture prochaine à l'université de la Manouba de l'exposition « L'âge d'or des sciences arabes ». Cette mission rend hommage à l'apport des civilisations arabo-musulmanes aux sciences et permet d'évoquer ainsi les relations entre l'Occident et l'Orient. L'objectif est de susciter l'intérêt des jeunes pour les sciences, en réponse à leur désaffection vis-à-vis des filières scientifiques. D'après un communiqué