Suite à la visite officielle du président Marzouki en Algérie, une délégation d'hommes d'affaires de la CONECT, Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie, conduite par M. Tarak Cherif, président de l'organisation s'est rendue à Alger. Elle a pu rencontrer ses homologues dans de nombreuses organisations patronales algériennes dont notamment la CAP, Confédération algérienne du patronat, la CIPA, Confédération des industriels et producteurs algériens, et la CGEA, Confédération générale des entreprises algériennes. Dans une toute nouvelle ambiance de transparence et de franchise, les discussions ont pu avoir lieu, et les problèmes ont été passés en revue. Il en ressort que plusieurs difficultés entravent la bonne marche des relations bilatérales. Elles sont clairement imputables à d'anciennes pratiques et à de pseudo-impératifs sécuritaires. D'autres obstacles d'ordre essentiellement administratif et douanier sont à l'origine du manque d'exploitation et de concrétisation de l'important potentiel de coopération et des nombreuses opportunités de partenariat identifiées par les opérateurs économiques des deux pays. Les hommes d'affaires tunisiens et algériens ont saisi cette opportunité de rencontre pour se rejoindre et lancer un appel aux autorités des deux pays demandant d'assurer une plus grande liberté dans les mouvements de marchandises, de capitaux et de personnes entre l'Algérie et la Tunisie. Ils ont rappelé que le non-Maghreb coûte, selon toutes les estimations faites, 2% de croissance à chacun et que cela représente des dizaines de milliers d'emplois annuels, dont nous avons tous besoin. Ceci est d'autant plus possible que le nouveau contexte politique et la dynamique qui caractérise, désormais les relations tuniso-algériennes au plus haut niveau favorisent ce genre d'actions. D'après communiqué