Le retard dans le versement des allocations de chômage, relatives au programme Amal, commence à créer la polémique. Aux bureaux de l'emploi et du travail indépendant, la tension est à son comble. Le gouvernement Jebali pense sérieusement supprimer la prime de chômage. Il s'agit d'une sorte de bourse de chômage, même si on ne l'affirme pas. Selon des sources internes au sein du ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi, l'Assemblée nationale constituante et plusieurs autres associations encouragent cette décision. L'Assemblée constituante propose de la réviser. En 2011, cette opération a coûté 450 milliards au gouvernement. Il est primordial de profiter de ce montant dans la réalisation de certains projets, afin de créer de nouveaux emplois. Selon l'hebdomadaire « Hakaik », le seul qui n'était pas d'accord avec cette proposition est le parti Al Aridha Al Chaabia. Le parti de Hachmi Hamdi a confirmé la nécessité d'une prime de chômage, notamment avec un taux de chômage de 18,9%, à la fin du 4e trimestre 2011. Le nombre de chômeurs a progressé à 738,4 mille personnes. La population active-en âge de travailler, qui travaille ou souhaite travailler-est estimée à 3 909,1 mille personnes, dont 27,3% sont des femmes. Les résultats de l'enquête de l'Institut National de la Statistique montrent que le nombre d'actifs a augmenté de 64,5 mille personnes entre le 2ème et le 4ème trimestre 2011. Les demandes additionnelles d'emploi, émanant des diplômés du supérieur se sont élevées à 49,8 mille personnes, + 77,2% des demandes totales, durant cette période. Un nombre important des inscrits en programme Amal n'est pas en règle. Sur les 156 000 inscrits au programme Amal, environ 28 000 ne sont pas en règle. En août 2011, de nouvelles conditions ont été établies pour éviter les fraudes et dépassements. La sélection de ces jeunes est basée sur trois critères : la période de chômage, la situation sociale de la famille du chômeur et le niveau de développement économique de la région à laquelle appartient le chômeur.