« Doing Business dans le monde arabe 2012 », un nouveau rapport de l'IFC, International Finance Corporation, et de la BM, Banque mondiale, vient de classer la Tunisie au 5ème rang quant à la facilité de faire des affaires. Le même rapport montre que 13 des 20 économies du monde arabe ont adopté au total 20 réformes de la réglementation des entreprises en vue de créer des possibilités pour les entrepreneurs nationaux. Ce rapport, présenté mardi, 29 mai 2012, à Casablanca, au Maroc, précise que la plupart des réformes, allant de juin 2010 à la fin de juin 2011, visent essentiellement à faciliter la création d'entreprises ou à améliorer les systèmes d'information sur le crédit. Le rapport compare les réglementations des entreprises et met en évidence les bonnes pratiques à travers le monde arabe dans 10 des 11 domaines visés par le rapport annuel de « Doing Business » de la Banque mondiale. Oman, la Jordanie, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont tous facilité la création d'entreprises, alors que l'Algérie, Oman, le Qatar et les Emirats arabes unis ont amélioré leurs systèmes d'information sur le crédit. Le rapport a constaté que le Maroc a le plus amélioré la réglementation des entreprises par rapport à d'autres économies au plan mondial, progressant de 21 places au classement de Doing Business. M. Joyce Ibrahim, l'un des auteurs du rapport a affirmé que l'amélioration enregistrée par le Maroc découle des mesures concrètes prises par les autorités en vue de faciliter l'exercice des activités des entreprises nationales dans trois domaines : obtention de permis de construire, protection des investisseurs et paiement des impôts. Doing Business dans le monde arabe 2012 est le quatrième rapport d'une série sur la région. Il met à profit les données figurant dans le rapport annuel de Doing Business, qui évaluent 183 économies du point de vue de la facilité de faire des affaires.