Le membre du Forum démocratique pour le travail et les libertés, FDTL, Khayam Turki, est au cœur d'une nouvelle polémique : l'agence Reuters a fait un « beau » buzz autour de lui. L'agence a rapporté, mardi 19 juin 2012, que le procureur genevois Dario Zanni a gelé les avoirs détenus par le politicien tunisien sur des comptes bancaires en Suisse. L'affaire porterait sur plusieurs millions de dollars. M. Turki a exprimé son étonnement et sa perplexité vis-à-vis de cette dépêche et de ces informations. Quelques heures après la publication de cette nouvelle, il a démenti catégoriquement, sur les ondes de Mosaïque FM, l'information rapportée par Reuters. Khayam Turki a même nié avoir des comptes dans ce pays. Selon ses déclarations, Khayam Turki n'a aucun compte en dehors de la Tunisie, hormis un montant global de moins de 5000 euros qui correspond à un solde provenant de ses salaires durant ses 15 années passées à l'étranger. M. Turki a également précisé que cette diffamation tente de déstabiliser le parti Ettakatol et de nuire à sa réputation en visant un de ces dirigeants : « Je demeure persuadé qu'il s'agit des mêmes acteurs qui ont provoqué la procédure de plainte pénale engagée à mon encontre auprès de la justice tunisienne et dont l'instruction est en cours ». Il a ajouté qu'il rejette toutes les accusations lancées à son encontre par son ancien employeur, la société Emirati EIIC dont il a démissionné, il y a plus de quatre années. Il a précisé que son avocat dans l'affaire objet de l'instruction ouverte auprès du juge tunisien, a confié à son confrère suisse d'examiner ce dossier. Il envisage d'engager la responsabilité des parties impliquées dans la diffusion de ces fausses et tendancieuses informations et leur faire assumer les conséquences de leurs méfaits : « Suite à la publication de cette information « totalement » infondée, je vais porter plainte contre l'agence Reuters ».