« J'ai préféré attaquer Khayam Turki en justice en tant que citoyen et non pas en tant que ministre », a indiqué Mehrez Abou Sayen, avocat de la société d'investissement « Emirates National Holding». L'avocat, qui vient de porter plainte contre Khayam Turki, a déclaré, jeudi 16 février, sur les ondes d'Express Fm, qu'il plaide personnellement pour un règlement à l'amiable de cette affaire : « Il n'a jamais été question de ce scénario avec son client qui a subi des préjudices matériels et moraux, mais qu'il pousserait vers tout compromis ». Abou Sayen a ajouté que l'information du gouvernement tunisien, à cette date précise, de la requête de l'entreprise émiratie contre Khayam Turki était de sa propre et unique initiative. Elle émanait, a-t-il affirmé, de son devoir de le faire dans l'intérêt supérieur du pays et de la crédibilité de ses responsables politiques. Elle n'était pas, en conséquence, motivée par une quelconque mauvaise intention.