Le 27 juin 2012 sera une date inoubliable dans l'histoire de la Tunisie. C'est la journée des grandes surprises. Après la décision de mettre fin aux fonctions de Mustapha Kamel Nabli, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, la présidence de la République a publié, mercredi 27 juin 2012, un deuxième communiqué, sur sa page officielle Facebook, selon lequel Moncef Marzouki, président de la République, a refusé de signer deux projets de lois. Le premier projet est relatif à l'amendement de la convention de création du Fonds Monétaire International, FMI. Le deuxième est relatif à l'augmentation de la contribution de la République tunisienne au Fonds -258.7 millions de dinars de droits de tirage spéciaux-. Le président de la République s'est appuyé sur l'article 11 de la loi d'organisation provisoire des pouvoirs publics. Il a demandé le report de la signature pour examen du projet de loi élaboré par un groupe d'élus à l'Assemblée nationale constituante, ANC, au sujet de l'audit de la dette tunisienne contractée auprès des institutions internationales et de pays étrangers.