Le ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, Samir Dilou, a déclaré jeudi 06 septembre sur Mosaïque FM, que la justice transitionnelle n'est en aucun cas une chasse aux sorcières, ni une pure et simple vengeance. Il a indiqué que des dossiers d'archives sont toujours en cours d'étude et demandent beaucoup de temps et de patience. M. Dilou estime qu'il est du devoir de tout le monde de bâtir une démocratie qui demande beaucoup de travail et d'effort. Le ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle a signalé, sur un autre plan, que la campagne « Ikbess » visait avant tout à faire passer des messages au gouvernement qui est attentif aux demandes des citoyens. C'est ne quelque sorte un soutien critique aux autorités. Cette campagne est soutenue par les jeunes du mouvement Ennahdha et n'a jamais été tenue secrète : « J'étais au courant de cette initiative dés le départ ».