Vendredi 15 février 2013, Dr Michel Degueldre, président de «Médecins du Monde Belgique», a annoncé la signature d'une convention visant à aider la région de Gafsa à améliorer la qualité des soins, en particulier des soins gynécologiques. Médecins du Monde est particulièrement au fait des enjeux politiques et sociétaux qui secouent aujourd'hui la région. Mais, si cette expertise justifie la présence de Médecins du Monde en Tunisie, c'est avant tout un immense désir de solidarité et de travail en commun qui la motive. L'approche participative est la clé de voûte du projet. En s'appuyant sur cette méthode, Médecins du Monde poursuit 3 objectifs principaux : • améliorer la santé maternelle et infantile, • favoriser un dialogue plus efficace entre tous les acteurs de la santé, des autorités administratives et les partenaires sociaux • identifier des poches de vulnérabilité en santé. «Améliorer l'accès à la santé et la qualité des soins ne peut que renforcer l'adhésion aux valeurs démocratiques. Des années de centralisme ont atrophié les collaborations inter-services et les initiatives de terrain», analyse le Dr Jean-Paul Dercq, qui a supervisé la préparation du projet. «Il ne faut pas grand-chose pour régénérer le dialogue et la force de proposition des acteurs locaux et régionaux». Ce projet a pour ambition de servir de projet-pilote pour des démarches similaires dans d'autres régions de Tunisie. Financé en partie par la coopération fédérale belge - et bénéficiant des conseils de la Délégation Wallonie-Bruxelles -, il se terminera dans dix-huit mois. Médecins du Monde s'engage toutefois à soutenir durant plusieurs années le débat sur la démocratisation de l'accès aux soins en Tunisie.