Le filtrage des sites à caractère pornographique a, de nouveau, été proposé par certains députés ce mercredi 3 avril à l'Assemblée nationale constituante. Shems FM rapporte que des députés opposés au filtrage ont avancé l'argument financier pour expliquer leur position, le coût de l'opération étant très important. Au cours d'une séance consacrée à l'examen du projet de loi amendant et complétant le code des télécommunications, et en présence du ministre des Technologies de l'Information et de la communication, Mongi Marzouk, des élus ont exprimé leurs craintes de voir Internet de nouveau censuré, et des réticences à propos de certains termes employés.