Selon les résultats préliminaires du rapport gouvernemental sur les évènements du 4 décembre 2012 qui ont eu lieu à la Place de Mohamed Ali devant le siège de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), les Ligues de protection de la Révolution (LPR) ne sont pas les seules responsables de ces violences. Le rapport indique que le rassemblement à la Place de Mohamed Ali n'était pas légal. Le ministère de l'Intérieur aurait seulement été avisé d'une marche en commémoration de l'assassinat du leader Farhat Hached. « La présence de non syndicalistes à la Place de Mohamed Ali fait que ce rassemblement n'est pas conforme à la loi », lit-on dans le rapport. Le même rapport précise que des membres du comité d'organisation figuraient dans des vidéos et photos, portant des matraques et jetant des bouteilles à partir du siège de l'UGTT et que les services sécuritaires auraient dû être mieux préparés afin d'éviter les situations d'urgence. Ainsi, le gouvernement Laarayedh prend, à travers ce rapport inique, fait et cause pour les LPR. Faut-il rappeler que l'ancien chef du gouvernement Hamadi Jebali avait eu un commentaire célèbre sur l'événement : ‘Qu'est qu'ils (les LPR) sont allés faire là bas ? ». Investir en Tunisie