La constitution a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Les avis sont partagés au sujet de cette nouvelle constitution. Certains la considèrent comme un acquis imparable élevé au rang de panacée à même de faire entrer la Tunisie de plain-pied dans l'ère démocratique. D'autres voient que cette constitution recèle des insuffisances qui doivent être comblées. C'est le souci de l''Association des Tunisiens des grandes écoles (ATUGE) formé des Tunisiens (étudiants et diplômés des grandes écoles françaises d'ingénieurs et de commerce). L'ATUGE organise mardi 14 mai à l'hôtel Concorde un diner débat animé par Dali Mankai indépendant, Farhat Horchani, juriste, universitaire et expert constitutionnaliste, Lobna Jeribi, Noomane Fehri, députés à l'ANC et Zied Laadhari à propos de la constitution. Le brouillon de la constitution est à sa troisième version mais continue à faire couler beaucoup d'encre de la part aussi bien des observateurs, experts et médias, que des élus eux-mêmes. Entre satisfactions, appréhensions et critiques, où en sommes-nous au juste? Quelles sont les avancées par rapport à la version 2? Quelle a été l'apport des multiples rounds de dialogue avec les citoyens? Quels sont les points de divergence? Quelles sont les zones de risque? Comment va être l'équilibre des pouvoirs? Quel impact sur le fonctionnement des institutions? Quels sont les articles qui poseraient des problèmes à la future Cour Constitutionnelle?