Au cours d'une cérémonie tenue sous l'égide du gouverneur de Bizerte et en présence de la direction générale de JAL GROUP (Menzel Bourguiba) ainsi que des représentants syndicaux des ouvriers de l'entreprise, les termes d'un contrat social ont été signés entre les parties en conflit. La convention met fin à de longues et éprouvantes semaines de désaccord ayant frôlé la rupture définitive et la fermeture des trois unités de production mettant en péril pas moins de 4000 emplois. Dans une déclaration à Investir-en-Tunisie, Daniele Andagia, PDG de JAL GROUP, a indiqué que la fermeture de JAL PUSS était dictée par de pures contraintes de restructuration et selon un plan étudié de regroupement de toutes les unités de production du groupe. M. Andagia a souligné que malgré la récente crise, la direction de JAL GROUP ne compte nullement quitter la Tunisie et pense au contraire y renforcer sa présence par un accroissement de ses investissements tant à Bizerte qu'à travers tout le pays. Le PDG a, cependant, appelé à la nécessité de garantir la sécurité et de respecter les règlements et la loi, considérant que ce qui s'était produit est très préjudiciable autant pour son entreprise en Italie que pour l'économie tunisienne. Il est impératif, a-t-il conclu, qu'une confiance mutuelle soit rétablie entre le groupe et ses employés et a déclaré attendre de ces derniers un surplus de volonté et de dynamisme.