La capitale tunisienne a connu, dans la journée du mercredi 22 mai 2013, un renforcement sécuritaire remarquable : l'armée nationale et la garde nationale existent partout dans les entrées de la ville. Une patrouille de l'armée nationale composée de chars, porte-chars, camions, ambulances et autres matériels militaires s'installe au niveau du péage KM 13 de l'autoroute sud Tunis-Hammamet. Cette région, connue pour son relief montagneux, est appelée Djebel Hammam-Lif ou Boukornine. Cette présence inhabituelle de cette armada militaire nous rappelle les événements connus à Djebel Ain Tbornok ou Gromablia en Janvier 2008. Cependant, et jusqu'à l'écriture de ces lignes, on ne connait pas s'il s'agit d'un contrôle ordinaire ou les agents de sécurités ont une autre mission (recherche de certains éléments impliqués dans les événements de Chaambi, impliqués dans les troubles de Cité Ettadhamen et Kairouan, les personnes qui sont en fuite…). Cette situation nous laisse présumer que l'armée nationale est en train de protéger la capitale contre un groupe intégriste infiltré dans la région de Boukornine.