Ghazi Beji vient de recevoir mercredi 12 juin une lettre recommandée de l'OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), qui lui accorde l'asile, ainsi que les protections juridique et administrative afférentes à son statut de réfugié politique. Ghazi avait été condamné en Tunisie pour blasphème et s'était enfui du pays dans des conditions rocambolesques. Ghazi Béji devient donc officiellement le premier réfugié politique tunisien post révolution. « Aujourd'hui j'ai reçu un courrier de l'OFPRA m'informant que l'office m'accorde l'asile politique avec tous mes droits, pour une durée de 10 ans. Je suis très content », a-t-il déclaré au site « lecourrierdelatlas.com ». Pour rappel, son compagnon d'infortune, Jabeur Mejri, purge une peine de 7 ans et demi de prison ferme, confirmée en appel, dans des conditions de détention dramatiques à la prison de Mahdia.