L'orientation du gouvernement Laarayedh vers l'endettement « injuste » aurait des influences négatives sur ses choix économiques. La communauté financière internationale exige un engagement à la privatisation et la poursuite de la politique d'austérité, en vue de réduire le fardeau des dépenses publiques de l'Etat et l'obliger à payer ses dettes dans les délais. Des sources bien informées ont confié au journal à « Assarih », jeudi 20 juin 2013, que le gouvernement aurait l'intention de vendre certaines institutions publiques dans différents domaines, à savoir le transport aérien et maritime, l'eau, l'électricité, les mines, ainsi que des entreprises de services. Les mêmes sources ont précisé que la privatisation concernerait notamment la STEG, la SONEDE, Rapid-Poste, Tunisair et la société de Ciment Oum El Klil : « Ces institutions de rentabilité économique élevée seraient vendues aux investisseurs étrangers et ceux des pays du Golfe ».