Etre vice-présidente de l'Assemblée nationale constituante autorise-t-elle Meherzia Laabidi de s'investir super censeur d'un média, national qui plus est ? C'est pourtant le geste incongru dont s'est distinguée l'illustre constituante lundi 1er juillet. Elle s'est cru habilitée à donner des ordres aux journalistes chargés de la couverture en direct des travaux de l'Assemblée. Le Syndicat national des journalistes tunisiens a relevé cet écart répréhensible. Il condamne la pratique de tutelle exercée par la vice-présidente de l'ANC. Il rappelle que le secteur de l'information est indépendant et libre dans les limites imposées par la déontologie.