La canicule de ces derniers jours a fait plonger la presqu'ile du Cap Bon en pleine saison estivale. En effet, et plus particulièrement ce week-end, toutes les plages ont affiché complet. De la Plage de Hammamet, jusqu'au Kélibia en passant par Nabeul, Maamoura, Tazarka, Menzel Témime et Haouaria, on observe un monde bouillonnant qui profite de la mer. Tout d'abord, il faudrait assurer la sécurité de ces estivants. Ces derniers peuvent désormais se baigner et se prélasser pendant tout l'été, en toute tranquillité. 170 policiers sont mobilisés pour faire respecter la loi et protéger les baigneurs. Cette saison estivale sera très sécurisée vu le flux des estivants attendus. En cas d'incidents, les brigades d'intervention sont prêtes à agir. Le dispositif de surveillance des plages a été renforcé par plusieurs agents professionnels, dont des plongeurs et des secouristes. Les postes de secours seront, notamment, renforcés par des canots pneumatiques, des pupitres d'observation et des bouées de sauvetage, ainsi que divers petits matériels, des produits pharmaceutiques et des ambulances sanitaires. Une sécurité optimale pour le bien-être des vacanciers. En plus de toutes ces bonnes mesures, les services de la police municipale et de la protection civile seront là, sur toutes les plages autorisées à la baignade. Côté environnement, rien n'a été laissé au hasard « nous avons procédé au nettoyage de l'ensemble des plages, à l'installation de panneaux d'information et de sensibilisation, au balisage des zones de baignade, à la prise en charge de la signalisation verticale et horizontale », souligne Raouf Jebnoun, maire de Hammamet : « Côté hygiène, et afin d'éviter toute intoxication alimentaire, nous avons mis en place tout un dispositif de surveillance, de sensibilisation. Le contrôle ciblera essentiellement les fabricants des produits à caractère alimentaire à forte demande en cette période de l'année : Laits et dérivés, eau minérale et boissons gazeuses, glaces et crèmes glacées, pâtisseries… ». La circulation est fluide le jour. Elle devient intense la nuit. Hammamet, Nabeul, Kélibia connaissent un trafic dense. A partir de midi commence la ruée des estivants vers les plages, les restos et les cafés. De là commencent les soucis des usagers des quatre roue. Il en ressort un trafic au ralenti. Tous les dépassements sont permis surtout de la part des taxis et certains fêtards qui n'ont jamais révisé leur code de conduite. Le week end, le mouvement s'amplifie et surtout lors des sorties des estivants du festival ou des boites de nuit. La fièvre motorisée de juillet et août, convergeant vers le centre-ville et les nuisances qui en découlent sont perçues comme une fatalité, Hammamet, Nabeul ou Kélibia payent ainsi la rançon de leur attractivité et de leur succès touristique. Un plan de circulation ne pourrait être efficace que s'il s'inscrit dans un véritable projet de ville intégrant les modes de déplacement, la circulation automobile, les transports collectifs, le stationnement, l'état de la voirie, les aménagements nécessaires...A défaut de cela, tout ce qui sera entrepris pour apporter des solutions aux problèmes posés par la circulation dans ces villes touristiques ne sera que toilettage et colmatage.