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L'asphyxie
Goulots d'étranglement à Nabeul et Hammamet
Publié dans Le Temps le 17 - 07 - 2009

Saturation et étouffement, les deux villes capitales du Cap Bon connaissent chaque jour un trafic dense. Des embouteillages monstres, i l y en a tous les jours et les nuits. . Faute d'un réseau de transport urbain de qualité, les habitants de ces deux cités sont obligés de prendre la voiture pour se rendre au travail ou faire leurs courses.
Leurs hôtes viennent également souvent à Nabeul-Hammamet où sont concentrés les hôtels et les centres d'animation, par voiture. D'où un trafic dense et souvent en entonnoir.
La circulation à Nabeul est devenue difficile en l'absence d'espaces de parkings réglementés et d'un plan de circulation adéquat. Actuellement, le nombre de véhicules circulant dans la cité des Potiers ne cesse de doubler voire quadrupler avec l'arrivée des estivants des pays du Maghreb. Les embouteillages lors des heures de pointe voire à chaque moment ne sont pas à décrire. La situation empire de jour en jour. Le malaise de la circulation à Nabeul est dû bien sûr à la configuration générale de la ville, mais aussi et surtout au fait que la circulation rapide et la circulation lente des automobiles, celle des piétons et des transports en commun sont mélangées dans les mêmes artères. Tous les chemins mènent au carrefour de la Jarre, un giratoire incontournable pour les usagers des quatre roues. " Il est difficile de circuler à Nabeul en été. Trop de monde et des artères étroites. On est obligé de mettre beaucoup de
temps pour arriver chez soi ou aller à la plage " nous dit Mehdi, un jeune cadre. Samia, une jeune estivante de Tunis ajoute " C'est devenu insupportable jour comme nuit. On circule lentement car pour arriver au centre ville, il faut emprunter l'avenue Habib Bourguiba. Il en résulte des embouteillages, des saturations et des pertes du temps. Ajouter le mauvais stationnement de deux côtés. Ce qui étouffe le trafic et rend sa fluidité difficile. " Maher estime que le plan de la circulation émis par la mairie n'a pas contribué à l'aération de la ville " L'aménagement du carrefour de la jarre a profité à certains usagers venant de l'avenue Ali Belhouène ou de la plage alors que ceux qui sont de passage du côté Habib Bourguiba doivent attendre. Il en résulte des files de voitures attendant leur tour pour passer " Ceci sans oublier le problème de stationnement notamment aux environs de la jarre où certains espaces de
stationnement ont été transformés en des trottoirs alors que les parkings se font rares. On tourne rond et on est obligé de garer n'importe où ! Et là on risque de se faire emporter par la voiture de la municipalité récemment acquise. Que faire ? Comment réagir face à l'afflux de cette marée humaine ? Faut -il réviser les plans de circulation de la ville ? Il est vrai que quelles que soient les impatiences de la population, le règlement du problème de la circulation ne saurait être traité par improvisation, En premier lieu des études statistiques sont indispensables pour définir les courants et leur importance, d'où la nécessité de l'installation préliminaire d'appareils de contrôle et d'une étude minutieuse des résultats enregistrés par eux. Ces études permettront d'établir un plan de voies nouvelles et des projets de parkings dans la ville. Ceci sans oublier de multiplier les parkings. C'est beau de les supprimer
pour les aménager en zones piétonnes. Mais a-t-on pensé à ces automobilistes qui sont contraints à payer des amendes pour interdiction de stationner ? L'édification des ponts à l'image de Tunis, Hammam-Lif, Mégrine facilitera l'accès des voitures notamment du côté de la jarre ou de la cité d'El Kounia à Nabeul. L'aménagement des zones à vocation piétonne est souhaitable. Ainsi, le piéton aura- t-il un statut à part entière ?

Le même scénario à Hammamet
Si la circulation est fluide le jour, elle devient intense la nuit. Hammamet connait un trafic dense. A 8h00 commence la ruée des estivants vers le festival, les restos et les boites de nuit. De là commencent les soucis des usagers des quatre roues à partir du quartier de la gare. Ils doivent passer tous par l'Avenue des Etats Unis. Il en ressort un trafic au ralenti. Tous les dépassements sont permis surtout de la part des taxis et certains fêtards qui n'ont jamais révisé leur code de conduite. Le week end, le mouvement s'amplifie et surtout lors des sorties des estivants du festival ou des boites de nuit. L'avenue Moncef Bey devient presque fermée à la circulation et il est presque impossible de circuler ou de stationner. " La fièvre motorisée de juillet et août, convergeant vers le centre-ville et les nuisances qui en découlent sont perçues comme une fatalité, Hammamet payant ainsi la rançon de son attractivité et de son
succès touristique. Pourtant, il ne tient pas à grand chose d'inverser cette tendance, pour peu que l'on procède de façon rationnelle en commençant par réaliser un diagnostic permettant de mettre en exergue les principaux problèmes et enjeux liés à la question des déplacements dans Hammamet. " nous dit Dr Salem Sahli, un citoyen hammamettois qui ajoute que " La municipalité de la ville vient d'élaborer timidement son nième plan de circulation. A quelques détails près, il ressemble étrangement aux précédents. Il ne saurait à notre avis prétendre maîtriser un phénomène intimement lié à un cadre plus général qui est celui de la planification urbaine d'une ville touristique en pleine métamorphose et soumise à de fortes pressions.

Pour un nouveau plan de circulation
Un plan de circulation ne pourrait être efficace que s'il s'inscrit dans un véritable projet de ville intégrant les modes de déplacement, la circulation automobile, les transports collectifs, le stationnement, l'état de la voirie, les aménagements nécessaires...A défaut de cela, tout ce qui sera entrepris pour apporter des solutions aux problèmes posés par la circulation dans la ville de Hammamet ne sera que toilettage et colmatage. " Pour ce faire estime Dr Sahli des aménagements sont nécessaires : ronds points aux carrefours, adaptations des rues secondaires ( Mongi Slim, Habib Thameur, Hédi Chaker...) afin qu'elles puissent jouer leur rôle de boucles de déviation permettant de libérer le centre ville et réservation foncière pour l'aménagement de parkings modernes. A ce titre il convient de penser à des mesures incitatives visant à impliquer le secteur privé dans l'exécution de ce type de projet .La réalisation de
cet objectif passe par le traitement des points de conflit et des goulots d'étranglement. Le carrefour de Barraket Essahel est le premier goulot d'étranglement qui entrave la circulation pratiquement jusqu'à Nabeul. Il nous paraît urgent de multiplier les entrées à la ville de Hammamet en mettant à profit la rocade et en aménageant une entrée visible et facilement accessible à Bir Bouregba.Le dédoublement des avenues du Koweit et des Etats-Unis en deux fois deux voies à l'instar des avenues de la République et de la Libération et le traitement des deux coudes formés par l'avenue du Koweit et l'avenue H. Bourguiba à la gare, et l'avenue H. Bourguiba et l'avenue de la République au centre ville. Ces deux coudes représentent deux sources majeures d'asphyxie du trafic routier en été. Leur suppression requiert quelques mesures foncières, un peu de technicité et beaucoup de courage et de bon sens. Ceci sans oublier d'améliorer la voie ferrée Hammamet - Nabeul (ligne 10 de la SNCFT) de façon à ce qu'elle puisse accueillir un Métro urbain ou un Tramway avec des navettes fréquentes et des arrêts multiples comme pour le Métro du Sahel, réaliser une navette maritime reliant la station touristique Yasmine-Hammamet au centre ville et reconsidérer l'itinéraire des trains touristiques, cause importante de l'engorgement du trafic automobile en été. Le tracé nord devrait s'arrêter à l'avenue Assad Ibn Elfourat et le terminus sud des trains touristiques devrait être le carrefour d'Oued Baten. D'ailleurs l'arrêté municipal interdisant à ces trains l'accès au centre ville demeure à ce jour inappliqué. Ceci sans oublier de limiter le nombre de taxis circulant à Hammamet. D'après une étude récente, sur les 1200 taxis qui constituent l'ensemble du parc taxi du Cap-Bon, 950 circulent à Hammamet. "


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